En 1793-1794, la Terreur faisait rage dans toute la France,
particulièrement virulente en nos régions de l’Ouest, où paysans et tisserands
avaient pris les armes pour défendre leur foi.
En Anjou, il y eut des milliers devictimes. L’histoire constate qu’un grand nombre d’entre elles furent exécutées en haine de la foi.
Plus de 200 prêtres et religieux furent tués ou moururent en
prison pour avoir refusé de prêter le serment à la Constitution civile du Clergé
qui séparait du Pape, l’Église de France.
De nombreux laïcs furent condamnés à mort parce qu’ils voulaient rester fidèles à Jésus-Christ dans l’Église.
99 de ces martyrs ont été proclamés bienheureux par le Pape Jean-
Paul II le 19 février 1984.
Parmi eux, 15 furent guillotinés à Angers : 12 prêtres, une religieuse bénédictine du Calvaire, une dame noble, une femme de commerçant. 2 Filles de la Charité de l’hôpital Saint-Jean àAngers, 78 femmes et 4 hommes, de toutes conditions sociales furent fusillés au cours de neuf exécutions qui firent 2000 victimes, à Avrillé – près d’Angers, en un champ qui fut appelé très tôt le « Champ des Martyrs ».
LES HEURES D’ANGERS
« Les très nombreux martyrs qui, au diocèse d’Angers, au temps de la Révolution, ont accepté la mort parce qu’ils voulaient, selon le mot de Guillaume Repin, conserver leur foi et leur religion, fermement attachés à l’Église catholique et romaine ; prêtres, ils refusaient de prêter un serment jugé schismatique, ils ne voulaient pas abandonner leur charge pastorale ; laïcs, ils restaient fidèles à ces prêtres, à la messe célébrée par eux »
Jean Paul II – Messe de béatification des martyrs d’Angers – 19 février 1984