Je suis né à Chanzeaux en 1968. Je suis entré au séminaire interdiocésain des Pays-de-le-Loire en septembre 1991 et j’ai été ordonné prêtre pour le diocèse d’Angers le 29 juin 1997 en notre Cathédrale Saint-Maurice.
Je suis très attaché à :
Dieu est riche en miséricorde et il compte sur moi, comme sur chacun des baptisés, pour que le plus grand nombre puisse le connaître, l’aimer et vivre de Sa vie. Béni soit-il !
Je suis né à Rennes, mais j’ai grandi à Versailles. J’y ai été marqué par mes années chez les Petits Chanteurs de Saint-François de Versailles qui m’ont donné le goût de la musique liturgique, puis par mes années aux Scouts d’Europe. Après le bac, je suis entré en préparation à Saint-Cyr au Prytanée National Militaire de La Flèche, ce qui me rapprocha de notre maison de Durtal, où mes parents sont désormais retirés. Après un an à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, j’ai démissionné de l’armée et suis entré au séminaire de la Fraternité Saint-Pierre, en Allemagne.
Après l’ordination en 1996 à l’abbaye de Fontgombault (dont je suis oblat), j’ai été nommé à Perpignan, où j’ai passé 8 années. Puis j’ai été envoyé dans le diocèse de Créteil où j’ai passé 5 ans. En 2009, j’ai quitté la Fraternité Saint-Pierre pour rejoindre le diocèse de Lyon. J’ai été 4 ans vicaire, puis 9 ans recteur de l’église Saint-Georges, où la liturgie est célébrée selon le missel de saint Jean XXIII. Ce fut un ministère passionnant dans une paroisse très vivante et très jeune.
En raison de mon expérience personnelle, j’attache une importance capitale à la liturgie, pour mettre les fidèles en contact vivant avec le Christ, et favoriser l’émerveillement dont parle le Pape François. J’ai constaté combien la célébration fervente de la liturgie traditionnelle est missionnaire et touche de nombreuses personnes, notamment éloignées de l’Église. L’attention à la qualité du chant et de la musique liturgique a toujours retenu mon attention. Et la présence de nombreux jeunes couples à Notre-Dame des Victoires m’a amené à m’investir particulièrement auprès d’eux. Pour une part, l’avenir de l’Église est entre leurs mains ! Enfin j’essaye depuis des années de montrer que le concile Vatican II peut et doit être reçu, non comme une rupture, mais comme une continuité avec le magistère précédent. C’est une manière de travailler à l’unité de l’Église.
Bien sûr des figures sacerdotales comme le saint curé d’Ars et saint Jean Bosco, ou encore le zèle missionnaire de saint François de Sales et saint Théophane Vénard. Pour leur enseignement toujours saint François de Sales et sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Et plus proche de nous Benoît XVI dont l’exemple et la pensée illuminent ma vie depuis 1985 (publication de son livre Entretien sur la foi).
La liste pourrait être longue, mais arrêtons-nous là.
J’aime beaucoup l’Anjou, et je suis très heureux d’avoir été nommé ici. La mission est riche et dense, mais ma journée de « désert » à la campagne chaque lundi me permet de souffler et de profiter aussi de mes parents, pour mieux servir ensuite la communauté des fidèles. La fraternité sacerdotale avec les autres prêtres de la cathédrale/Notre -Dame est aussi très appréciable. J’ai été bien accueilli dans le diocèse et je remercie encore Mgr Delmas de sa confiance.