Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu
Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars
Le pardon est essentiel dans la foi chrétienne.
Le Christ est venu parmi nous. Il est mort sur la croix pour nous pardonner nos péchés.
Par le sacrement de réconciliation tout baptisé retrouve l’amour de Dieu. Dieu ne condamne jamais. C’est sans doute une des caractéristiques les plus flagrantes de Jésus dans l’Évangile : à la différence des pharisiens, il ne condamne jamais les pécheurs.
Au contraire, c’est à eux qu’il offre en premier son amitié.
Rappelons-nous ce que Benoît XVI aime à dire sur ce sacrement :
« Ce n’est pas le péché qui est au cœur de la célébration sacramentelle, mais la miséricorde de Dieu qui est infiniment plus grande que notre faute. »
« Nos péchés sont toujours les mêmes. Mais nous nettoyons nos chambres au moins une fois par semaine. Il est très utile de se confesser régulièrement pour cultiver la propreté et la beauté de l’âme et mûrir peu à peu dans sa vie. »
Nos vies sont un peu comme des fils reliés à Dieu et qui se cassent à chacune de nos chutes. Quand nous demandons pardon pour nos péchés, Dieu fait un nœud au fil qui devient ainsi plus court. Petit à petit, de pardon en pardon, les pécheurs pardonnés que nous sommes se rapprochent insensiblement de Dieu : mystère de la grâce qui agit dans les cœurs…
On a toujours l’obligation de confesser ses péchés graves au moins une fois par an (Motu proprio de Jean Paul II « Misericordia Dei » § 8, en 2002).
Les grandes fêtes religieuses durant l’année peuvent servir de repères pour revenir vers Dieu par le sacrement de réconciliation.
Il est plus facile de se confesser quand on le fait régulièrement que d’une manière occasionnelle.